Ne jetez pas les préfets avec l’eau de l’ENA !
La suppression de l’Ecole nationale d’administration annoncée par le président de la République a suscité moult réactions allant de l’encore à l’enfin. Enfin, car, après qu’on eut désigné, pendant des lustres, l’établissement comme le bouc émissaire des échecs de politiques publiques, en oubliant ce qu’il avait permis à l’Etat de s’assurer comme talents à bon compte, il fallait bien sacrifier l’animal. Encore, car ce n’est guère que la 12e réforme de l’école de formation des hauts fonctionnaires généralistes de l’Etat depuis l’ordonnance n° 45-2283 du 9 octobre 1945 du gouvernement provisoire du général de Gaulle.
Je ne dis pas que, si l’affaire va jusqu’à son terme, je ne regretterai pas ce changement d’appellation. Certes, un établissement qui recrute des gens ayant en général déjà un diplôme de l’enseignement supérieur ou une expérience » qui sert l’administration. Pour tout cela pas de vrais regrets.
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