SO BRITISH!
Quel est votre premier souvenir automobile?
Il est lié à Aston Martin. Mon père avait plusieurs concessions dans les Midlands et il possédait une DB2/4. C’est vraiment la voiture qui m’a fait rêver dans ma jeunesse. J’en ai d’ailleurs une aujourd’hui. Mon père avait un peu couru au milieu des années 1930 à Brooklands. J’ai appris à conduire à l’âge de 10 ans, dans notre ferme. J’ai assisté à de nombreuses courses de côte. Mais jamais je n’aurais imaginé devenir pilote. J’y songeais un peu, parfois, mais mon père était plus motivé que moi à cette idée! Il a sponsorisé mes trois premières saisons de course. S’il ne m’avait pas poussé, je suis sûr que je n’aurais jamais fait de sport automobile.
Comment se sont passés vos débuts au volant?
J’ai commencé à courir à 17 ans sur une petite Standard 10, puis sur une Triumph TR3 de série, en 1960. Je me faisais battre par des voitures plus préparées. Mon père m’a alors dit: « Je vais t’acheter une Formule Junior. » Je ne savais même pas ce que c’était! C’est ainsi que j’ai commencé à courir en monoplace.
Parallèlement, vous effectuiez un apprentissage chez Jaguar. C’est exact?
Oui. Étant donné que ma famille était dans l’automobile, j’ai opté pour cette voie. J’ai effectué un, j’ai le sentiment d’avoir tout appris chez Jaguar! J’y ai côtoyé Lofty England. Après avoir mené Jaguar au succès au Mans dans les années 1950 en tant que directeur sportif, il était devenu assistant du directeur général et avait un oeil sur les apprentis. C’était un homme très bon.
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