600LT
> 600 ch > 328 km/h > 0 à 100 km/h : 3’’* (2”9)
AFFÛTÉE
On aurait pu croire que LT était une abréviation de . Conserver la première et la dernière lettre, après tout, pourquoi pas. D’autant que la 600 LT l’est, allégée. Par le menu des économies, cela donne : 21 kg pour les baquets en carbone, 17 kg pour meilleur temps sur le circuit Bugatti. On pourrait croire que c’est suffisant pour le contenter, mais un pilote habitué aux protos des 24 Heures du Mans n’a pas les mêmes valeurs. Il souligne une tendance au sous-virage, entraînée par le grip phénoménal de l’arrière qui pousse le train avant en sortie de courbe. Si vous n’êtes pas pilote, cela ne devrait pas vous déranger. D’autant que c’est la seule réserve à formuler. Après, les compliments pleuvent. La direction encore moins démultipliée (de 4 % exactement) que dans la 570S relève de la télépathie. Le durcissement des amortisseurs et les barres antiroulis creuses façonnent un comportement agile, précis et stable. De quoi mettre à l’aise et pousser à débrancher les garde-fous électroniques. On apprécie alors le grip des Pirelli Trofeo R, développés spécifiquement, ainsi que leur progressivité aux limites d’adhérence. Reste un point à soulever: la sonorité. La mélodie du V8 évoque plus celle de deux 4 cylindres. Mais il est trop tard pour changer, la production de 600 LT s’est arrêtée début 2021.
