T.50
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> 663 ch
L’ART DE LA MANIÈRE
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’idée aurait pu être réalisée par James Dyson. Mais le célèbre inventeur des aspirateurs sans sac a préféré se tourner vers le SUV électrique. Ce qui ne lui a pas réussi... C’est donc un autre Anglais qui s’y colle, Gordon Murray. Ce qui n’est que justice puisque l’idée de l’aspiration en automobile vient bien de lui. Il, pour gagner en vitesse de pointe, les mêmes volets sont fermés, ce qui permet de réduire la traînée de 12,5 %. L’aérodynamique est encore mise à contribution lors des décélérations, selon le principe de l’aérofrein qui réduit de 10 m un freinage depuis 240 km/h. Déjà exceptionnelle par sa capacité à jouer avec l’air, la T.50 va avoir le privilège de recevoir l’un des moteurs les plus extraordinaires de la production automobile. Pour cela, Gordon Murray est allé frapper à la porte de Cosworth, déjà affairé sur le V12 atmosphérique 6,5 litres de l’Aston Martin Valkyrie, avec un cahier des charges encore plus... fou ! Le V12 de la T.50 ne fera que 4,0 litres de cylindrée, ce qui promet un rendement surnaturel de 163 ch/litre (au lieu de 156 pour l’Aston). Monsieur Plus a également repoussé de 1 000 tr/min le rupteur, par rapport à l’Aston, annonçant le régime himalayen de 12 100 tr/min ! Autre chiffre qui donne le tournis, ce moteur serait capable de passer du ralenti au rupteur en 0”3... Précisons pour ceux qui avaient encore des doutes qu’il n’y a ici ni suralimentation, ni hybridation. Seul un alterno-démarreur 48 V ajoute 50 ch en mode VMax. Dans sa conception puriste de la sportive, Gordon a privilégié une boîte manuelle 6 rapports à une solution robotisée à double embrayage. Des choix radicaux qui ont un effet magique sur le poids qui ne dépasse pas 986 kg... tous pleins faits ! Enfin, dernière lubie de cet ingénieur de génie, deux passagers sont positionnés de part et d’autre du conducteur et décalés vers l’arrière. Contrairement à beaucoup de supercars, ni la puissance (663 ch) ni le couple (47,6 mkg) n’impressionnent. Mais le moteur démentiel, l’aérodynamique d’avion de chasse et les solutions “à l’ancienne” promettent beaucoup plus qu’une avalanche de chevaux et de couple. La T.50, comme la McLaren F1 en son temps, est unique en son genre, à l’image de son concepteur qui a l’art de la manière !
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