Marina Foïs et Roschdy Zem «LES CÉSARS DOIVENT RESTER UNE FÊTE»
C’est promis : il n’y aura pas de blague sur Roman Polanski : « Ce serait trop lourdingue », juge Roschdy Zem, César du meilleur acteur l’année dernière. « Et si on veut parler de crimes sexuels, il y a eu tellement d’autres affaires depuis… », enchaîne Marina Foïs. Vendredi, la maîtresse de cérémonie et le président de la 46e édition des Césars auront pour tâche délicate de faire oublier la calamiteuse soirée de l’an dernier, qui avait vu la fête virer au règlement de comptes. L’Olympia sonnera creux avec seulement 130 personnes dans les fauteuils rouges : les nommés et les remettants. Dont Adèle Haenel, qui devrait cette fois se lever pour remettre un prix.
Qu’est-ce qui vous a motivés à accepter ces responsabilités ? Le champagne, les belles robes ou le chèque ?
Marina Foïs : Même pas, ça ne paie pas, c’est gratos…
Et cette année, il n’y aura même pas de bamboche ! J’ai été flatté qu’on me propose ce rôle de président, j’ai dit oui sans hésiter. C’est une manière de remercier l’académie de m’avoir décerné le césar l’an dernier. Et même si je n’avais rien contre l’ancienne direction, je me reconnais davantage dans la nouvelle : j’admire le travail que Véronique Cayla, sa présidente, a fait au CNC et sur Arte. Et j’ai joué en 1999 dans , le court métrage
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