MARSEILLE ma belle
« Marseille, c’est le secret le mieux préservé de France. » Léa Levkovetz, directrice de la communication d’une grande entreprise, dit tout d’une formule. Car au-delà des clichés et du Marseille-bashing, la ville ruisselle d’atouts et de points noirs. Enfer ou paradis? Allez savoir! « Marseille, dit encore Léa, installée dans la cité phocéenne depuis moins de deux ans, devrait être la Los Angeles nationale », comprenez l’antithèse de Paris comme la cité californienne l’est de New York, mais ce n’est pas le cas. Loin s’en faut. Car si la ville a de l’avenir, elle a surtout du retard. Dix à vingt ans sur Bordeaux ou Nantes, ces métropoles régionales qui ont compris que leur développement économique passerait par une explosion d’offres culturelles et un renouvellement urbain. Alors pour que tout change, il faut accélérer, bousculer les caciques et secouer le cocotier qui bouche le port. Dont acte! Aux dernières municipales, la ville a penché à gauche. Médiocratie, clientélisme, corruption, depuis 70 ans, on a tout dit. Et tout était vrai jusqu’à ce 5 novembre
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