Jean-Louis Moncet Journaliste À LES VOUS STUDIOS … ! Propos recueillis par Alain Pernot
Quel est votre premier souvenir automobile ?
Alors que j’avais 5 ans, une partie de ma famille s’est installée au Mans et les 24 Heures sont devenues un sujet de conversation courant.
Mais mon vrai contact avec l’automobile remonte aux courses organisées au Maroc, où je suis né et où j’ai grandi : le Grand Prix de Casablanca de
1958, qui a compté pour le championnat du monde, ou encore celui de Fès, dont mon père faisait partie du comité organisateur. Ensuite, une fois installé à Nice, j’ai eu un vrai choc alors que j’avais 15 ans. J’ai payé ma place pour assister à la victoire de Moss au Grand Prix de Monaco 1961. J’étais dans la tribune où se trouve désormais la Piscine. Il y avait les trois Ferrari de Ginther, Von Trips et Hill à la poursuite de Moss. Les Ferrari se relayaient pour l’attaquer. Je m’étais forgé une théorie magnifique selon laquelle la Scuderia déléguait un guerrier à la fois pour tenter de déloger le leader. Et un jour, j’ai lu une interview de Ginther qui a cassé cette vision. Il critiquait vertement l’indécision de la Scuderia !
A ce moment-là, vous projetiez-vous dans l’univers de la course ?
Pas vraiment, mais cette expérience a renforcé en moi quelque chose de sous-jacent : mon attrait pour la mécanique. Mon plaisir Ça tombait bien, je ne savais pas les faire… et je ne sais toujours pas !
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