Rolling Stone France

NAIL YOUNG LA MOISSON GÉNÉREUSE

LE 1ER FÉVRIER DERNIER, NEIL YOUNG ANNONÇAIT LA SORTIE PROCHAINE D’UN NOUVEL ALBUM INÉDIT, sans toutefois en préciser la date. Les abonnés du site neilyoungarchives.com, plateforme sur laquelle le musicien communique le plus volontiers avec sa communauté de fans, sont coutumiers de ce type d’annonces. L’objet en question, intitulé Johnny’s Island, est le fruit des premières séances studio de Young après la signature de son contrat d’enregistrement avec la maison de disques Geffen Records, au début des années 1980. L’album, enregistré en mai 1982 à Hawaii, avec un groupe réunissant des collaborateurs habituels (Ben Keith, Nils Lofgren, Bruce Palmer et Ralph Molina) avait été refusé par le label, inaugurant un cycle d’humiliations terribles pour la rockstar tout au long de sa collaboration avec le label lancé par l’ancien associé de son manager, Elliot Roberts. Certains des morceaux du disque, initialement baptisé Islands on the Sun, avaient été recyclés sur Trans, sorti quelques mois plus tard, qui n’allait pas arranger les relations avec le patron, ponctuées par un procès intenté au titre de “disques non représentatifs du style de Neil Young”.

verra-t-il le jour cette année ou rejoindra-t-il la cohorte de projets promis par leur auteur et constamment ajournés ? La liste, non exhaustive, contient ainsi résultat de séances à San Francisco avec Crazy Horse, en 2000, annoncé en 2008 et toujours pas disponible à l’heure où nous écrivons ces version augmentée de plusieurs titres de l’album qui avait vu Neil Young se remettre en selle brillamment avec en 1990 ? Le disque devait marquer un temps fort de l’année 2019 suite à la localisation de bandes oubliées par Neil Young, qui n’y fait plus allusion depuis quelques mois. La commercialisation prochaine de ce dernier semble en l’occurrence compromise par la dernière parution d’un Neil Young plus prolifique que jamais, un live capturé en club cette même année sous l’appellation Soit un double CD (quadruple en vinyle) gravé pendant les concerts de chauffe de Crazy Horse, préalables à la tournée de l’hiver 1991. Une mine, qui permet d’entendre des pièces rarement jouées en concert par le Canadien et son orchestre fétiche (T-Bone, Surfer Joe and Moe The Sleaze, Bite the Bullet), alors au sommet.

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