LE REGARD DROIT
▶Première question d’actualité, en cette période de pandémie, comment va le groupe KTM ?
« Nous avons beaucoup appris de l’an passé. Au début de l’épidémie, tout a fermé pendant deux mois. Dans la foulée, nous nous sommes organisés. Deux laboratoires ont été ouverts chez KTM avec des médecins afin que nous puissions nous faire tester régulièrement et prendre des mesures en cas de contamination de collaborateurs. Aujourd’hui, presque tout le monde travaille normalement dans les bureaux, il n’y a quasiment plus de télétravail. C’est la même chose pour le service course. On croise les doigts pour que ça continue. Mais cela demande une vraie discipline, une organisation spéciale pour nos réunions avec un nombre de personnes réduit et des masques FFP2. Le protocole est bien respecté. 4 000 salariés sont là et nous n’avons détecté que cinq personnes positives au Covid. »
▶Depuis un an, il a fallu développer de nouveaux modèles marketing. Pensezvous que certaines choses positives sont à retirer de cette période ?
« On voyage moins, ça permet de faire des économies. Et l’on se rend compte que nous sommes très productifs et réactifs avec les meetings via Zoom, Teams. On s’est adapté. Personnellement, j’avoue que le contact, les réunions en face-à-face me manquent. Nous avons la chance d’évoluer dans un business qui reste fort, la production fonctionne. Nous ne sommes pas dans le cas délicat des restaurateurs par exemple. Le marché de la moto se porte bien. Tu mets ton casque, tu démarres et tu ne crains rien avec la Covid. Nous n’avons pas besoin de changer nos produits à cause du virus, c’est une chance. »
▶On comprend que le groupe KTM a bien géré la crise en 2020. Quelles sont les projections pour cette nouvelle année ?
« Je voudrais remercier le board de chez KTM. Ils ont
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