Nuit de folie aux Sables!
en 24 heures. Inutile d’en dire plus, ces cinq mots suffisent à résumer ce qui fait de ce 9e Vendée Globe une édition d’anthologie… C’est du moins ce qu’on se dit après. Avant, on était beaucoup plus bavards, intarissables même sur les chances de l’un ou de l’autre, la valeur du temps compensé, l’option sud, la voie nord, l’état des bateaux… Mais maintenant que les jeux sont faits, le classement semble presque anecdotique. Ce qui reste, c’est l’émotion bien sûr, intacte malgré cette saleté de Covid. C’est surtout l’intensité d’une bagarre qui a mêlé plusieurs générations d’IMOCA et plusieurs écoles de la course au large. C’est l’enthousiasme d’un public dont la fidélité se confirme et s’étend d’édition en édition. Et qui n’oubliera pas de sitôt la grinta d’un Bestaven, la maîtrise d’un Dalin, le panache d’un Burton, la faconde d’un Le Cam… Quel plateau et quels talents! En cette longue saison de disette sportive, le Vendée Globe a – sur démâtage – et d’ – victime d’un choc avec un OFNI à la grande déception de Sébastien Simon. Mais juste avant la cruelle mésaventure du jeune Sablais, s’est produite une fortune de mer qui aurait pu tourner à la tragédie.
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