L’ARTISTE ET L’INFINI
en une sélection de 90 œuvres et 60 images d’archives, la matière et la sensibilité d’Yves Klein, qui souhaita faire de sa vie même une œuvre d’art. aimait-il à dire. La beauté aussi est omniprésente,, Klein s’était tourné vers la monochromie, seule manière de peindre permettant de . Pour lui, laquelle revêt une dimension spirituelle et métaphysique. Il cherchera à l’individualiser dans sa forme la plus pure, inventant ce bleu vibrant, rayonnant, baptisé IKB (International Klein Blue), devenu sa signature. Le programme se poursuit avec des paysages oniriques où dansent et frémissent des feuilles d’or, qui dévoilent les reflets flamboyants des « Monogolds » puis des « Monopinks ». On découvre ensuite l’atelier où les collaboratrices de l’artiste, ses « Pinceaux Vivants », appliquaient leur corps enduit de peinture sur un support pictural. Et enfin le feu destructeur mais aussi créateur, avec des œuvres dont les motifs aléatoires étaient soulignés au lance-flammes. Un véritable brasier de couleurs. Klein a traversé les frontières de l’art conceptuel, corporel et du happening. Juste avant sa mort, il confiait : Le final de cette simulation propose une atmosphère presque dématérialisée et infinie. voulait croire Yves Klein, qui meurt en 1962, à l’âge de 34 ans. Il n’aura œuvré que pendant huit années, laissant une empreinte indélébile sur l’art du XX siècle.
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