En Birmanie, le général impose sa loi
La première manifestation antiarmée d’ampleur depuis le coup d’État a envahi les rues de Rangoun, hier, malgré la censure du réseau Internet et la multiplication des arrestations. Commencée par des ouvriers et des étudiants, poursuivie avec le bouche-à-oreille par de simples passants, la manifestation a pris la forme d’un rassemblement ponctué de chants révolutionnaires et, selon des sources officielles. Depuis les balcons alentour et les fenêtres des nombreux véhicules venant à la rencontre des manifestants, des Birmans levaient la main à tour de rôle, trois doigts levés, comme dans le film , en signe de résistance à l’oppression. Le mouvement s’est ensuite répandu dans les rues de Rangoun jusqu’au coucher du soleil, sous haute surveillance policière mais sans violences.
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