LE VARIANT ANGLAIS D CIME LE PORTUGAL
DANS LES HÔPITAUX COMME DANS LES CIMETIÈRES, LES PROCESSIONS FUNÈBRES SE SUCCÈDENT. VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER
Cet embouteillage est du jamais-vu. Avec 13 000 morts pour dix millions d’habitants, le pays du fado, presque épargné durant la première vague, est aujourd’hui le plus touché d’Europe. Ces derniers mois, pour préserver le tourisme, bars, restaurants, cinémas et théâtres ouvraient en semaine. Et avec l’affluence pour les fêtes de fin d’année… l’épidémie a explosé. D’où un confinement strict depuis le 15 janvier, et des appels à l’aide. L’armée allemande va envoyer des médecins.
Sur les tombes fraîches, de simples numéros. Ici des inhumations sans famille et même le dimanche. Avec la priorité accordée aux victimes du virus pour éviter que leurs corps ne contaminent les vivants. L’accélération de l’épidémie a été brutale durant la seconde quinzaine de janvier. Le Portugal comptait alors 247 morts du Covid pour 100 000 habitants, contre 79 en France. Très contagieux, le variant anglais représente près de la moitié des cas à Lisbonne et dans la vallée du Tage, les régions les plus touchées.
PAS LE TEMPS DE SE RECUEILLIR. DES ENTERREMENTS À LA CHAÎNE
ANDRЙ, MЙDECIN URGENTISTE А LISBONNE « C’ЙTAIT UNE GROSSE BКTISE DE FКTER NOЛL. LES GENS VOULAIENT RETROUVER LEUR FAMILLE. MAINTENANT, ILS SONT DANS UN FRIGO »
De notre envoyé spécial au Portugal Nicolas Delesalle
Couverts de
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