Entre Mézenc et Loire sauvage une histoire minérale
Comme pour beaucoup de Stéphanois, quand j’étais enfant, la Haute-Loire était la terre de mes grands-parents, de la famille à laquelle on allait rendre visite les week-ends, le lieu où l’on passait les vacances. Pour moi, la carte de ce territoire se dessinait de manière très linéaire entre Saint-Étienne, notre maison de campagne et la ville du Puy-en-Velay où nous retrouvions nos cousins. La route passait par les gorges de la Loire et se poursuivait parfois jusqu’au Mézenc, quand il y avait assez de neige pour pratiquer le ski de fond. Au-delà de cet axe, j’ignorais tout de ce département et ce n’est que bien plus tard que j’ai fait connaissance avec les merveilles de ce petit bout de terre volcanique.
En lisant le de Stevenson, j’avais eu la joie de retrouver le nom de petites villes et villages que je connaissais : Le Monastier-sur-Gazeille, Saint-Martinde-Fugères, le Bouchet-Saint-Nicolas. J’ai ressenti, à
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