Moteur Boat Magazine

5 questions sur la plaisance de demain

Comme toutes les manifestations publiques, le salon de l’équipement, le METS d’Amsterdam, n’a pu ouvrir ses portes en novembre dernier. Depuis des décennies, cette manifestation est l’occasion pour les professionnels du monde entier de présenter toutes les nouveautés de l’année, de négocier des accords de distribution ou de faire le point sur les technologies du jour. Grâce à de nombreux colloques et conférences de spécialistes, la manifestation est aussi l’occasion pour le monde de l’équipement d’échanger des hypothèses pour l’avenir et d’imaginer la plaisance de demain. Virtuelles cette année, elles permettent de poser certaines questions d’importance qui, à court ou long terme, toucheront tous les plaisanciers.

1. Les antifoulings ont-ils un avenir ?

Pour d’évidentes raisons environnementales, les fabricants d’antifouling doivent répondre à des exigences réglementaires de plus en plus sévères en matière de formulations chimiques et de respect de l’environnement. Pour ces raisons, plus que légitimes, les molécules biocides autorisées par les directives européennes Reach (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals) se comptent désormais sur les doigts de la main et l’efficacité des produits conventionnels tend, globalement, à diminuer. Soit un phénomène similaire aux peintures grand public, sans solvants ni pigments métalliques, dotées (hélas) d’un pouvoir couvrant et d’une durabilité nettement inférieure aux formulations antérieures. Mais, comme rien n’est simple en matière d’environnement, ce souci de protection finit par créer un curieux paradoxe et des problèmes) et donc d’atteindre à la biodiversité mondiale. Des carènes sales augmentent la résistance des navires, de commerce comme de plaisance, à l’avancement, leur consommation de carburant et, au final, leurs émissions de CO2 ! D’après certaines études scientifiques, 71 % des navires de plaisance transportent des NIS en Méditerranée et les disséminent d’un mouillage ou d’un port à l’autre durant toute la saison estivale. Facteur aggravant, la plupart des marinas se situent à proximité de points chauds, sites aquacoles ou ostréicoles, ports de commerce ou de pêche, et de nombreux propriétaires brossent les carènes à flot en cours de saison, ce qui contribue encore un peu plus à la dispersion des espèces…

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