Paulette Nardal
Née à la fin du xix siècle dans une famille de la bourgeoisie noire martiniquaise (son père est ingénieur, sa mère institutrice), Paulette Nardal, l’aînée de sept filles, arrive à Paris en 1920. On y lit aussi bien des poèmes que des reportages, des essais que des études sur la biguine créole… s’arrête après six numéros, mais influence des générations d’intellectuels, dont Aimé Césaire et Senghor, et apporte également un contrepoint cinglant à l’Exposition coloniale de 1931, qui glorifie la colonisation. Dans les années 40, Paulette Nardal retourne vivre en Martinique. Cette fervente croyante, musicienne et militante féministe ne se mariera jamais. Elle lance une chorale (qui existe toujours) et encourage inlassablement les femmes à utiliser un nouveau droit révolutionnaire : le bulletin de vote. Avant sa mort en 1985, elle dit à son biographe : Aujourd’hui, c’est un peu plus le cas. Ouvrages et hommages permettent de la redécouvrir, et des petites rues, à Paris et Clamart, portent son nom.
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