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Dette publique, déficit : et si l’Europe changeait de lunettes ?

’est un corset qui a fini par lâcher. La Commission européenne n’a pas barguigné longtemps. Au printemps dernier, alors que la croissance s’effondrait partout en Europe, nécessitant l’adoption de plans d’urgence massifs, elle a mis sous cloche le pacte de stabilité et les fameux critères de Maastricht, au premier rang desquels les limites en matière de déficit et de dette publique. Depuis la naissance de l’euro, ces critères s’étaient sophistiqués au fil des décennies au point de devenir presque illisibles, et surtout peu respectés. D’autant que les menaces de sanction par la Commission n’ont jamais vraiment été suivies d’effets. Les pays membres doivent-ils réécrire ce qui s’apparente à Emmanuel Macron commençait à déboulonner la statue maastrichtienne, en affirmant que la règle des 3 % de déficit rapporté au PIB relevait « d’un débat d’un autre siècle ». A Bruxelles, on reconnaît que la question sera mise sur la table dès la sortie de crise. Alors, changer tout, oui, mais pour quoi faire ? L’Express a sondé quatre personnalités du monde économique et politique européen. La réflexion est ouverte.

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