SACRÉ CHARLEMAGNE !
collection L’histoire dessinée de la France renouvelle le genre, avec un alliage idéal de légèreté et tome de la série est aussi réussi que les précédents, brassant les principaux clichés entourant Charlemagne (742-814). Empereur à la barbe fleurie? Il s’agit d’une erreur de traduction à partir de «flori» qui, en vieux français, veut dire «blanc». Inventeur de l’école? Pas vraiment, même s’il a publié des textes favorisant l’éducation du clergé. Trahi par les Sarrasins à Roncevaux? Pas du tout, il s’agissait des Wascons, des ancêtres des Basques actuels. Dans la deuxième partie, Sylvie Joye, professeure d’histoire médiévale à l’université de Lorraine, reprend en profondeur, mais avec humour, les aspects moins connus du célèbre roi. Elle souligne à quel point il fut un monarque guerrier. Et elle décrit comment les Capétiens voulurent s’inscrire dans la lignée d’un empereur dont l’empire n’était pourtant guère centré sur la France, en se faisant sacrer à Reims, rituel inauguré par Louis Le Pieux, fils de Charlemagne, en 816.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits