ÉVOLUTION DE L’ESPÈCE
Vous lirez dans nos pages consacrées à l’actualité des marques qu’à partir du 1 janvier, le Renault Scénic sera privé de diesel. Dans le même temps, notre enquête de la quinzaine vous explique imposée par les objectifs européens. Le citoyen, préoccupé aussi bien par sa santé, celle de ses proches, que par la pérennité de notre planète, s’en réjouira. En grinçant parfois que l’on désigne facilement à la vindicte populaire l’automobile comme bouc émissaire parfait. Elle est malheureusement une cible évidente dans la vie quotidienne. Chacun peut voir dans sa rue la fumée s’échapper d’un pot d’échappement, quand la pollution produite par l’industrie lourde, la production du béton, l’agriculture, le transport maritime, le chauffage, restent invisibles du plus grand nombre. Bon, et l’automobiliste, lui, que gagne-t-il à cette révolution environnementale? Moins de choix de motorisation, une certaine limitation de sa liberté de déplacement, dans le cas de l’électrique, et un renchérissement certain. En clair, si l’on écarte la baisse des consommations, l’automobile moderne dépolluée, c’est moins bien, mais c’est plus cher. Je ne doute pas que nous soyons nombreux, en citoyens responsables, à accepter ces efforts. Mais de temps en temps, il serait plaisant qu’ils soient reconnus et valorisés.
