Dégâts de grand gibier Les chasseurs doivent-ils continuer à payer?
automne 2018, une production exceptionnelle de fruits forestiers a stimulé la fertilité du sanglier, avec à la clef l’explosion d’une population française déjà pléthorique, donc des dossiers d’indemnisation des dégâts. Pour certaines fédérations, la situation déjà difficilement maîtrisable venait d’atteindre un point de non-retour. Il est vrai que nous pouvons trouver à redire sur le système d’indemnisation géré jusqu’en 2000 par le Conseil supérieur de la chasse, puis par l’ONC, devenu ONCFS à la suite de la loi «chasse» du 27 décembre 1968, formulée à une époque où les chasseurs souhaitaient renforcer la présence du grand gibier en France. Le système a subi quelques ajustements, notamment à la suite de la loi du 26 juillet 2000, dite «loi Voynet», qui a confié aux FDC la charge d’indemniser les dégâts de grand gibier, mais son principe, à savoir que les chasseurs paient, n’a pas
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