Energisante !
LE VRAI PRIX : après discussion avec le vendeur, il est possible d’obtenir 5 % de remise, soit une économie de 2 600 € !
L’ENTRETIEN : tous les ans ou 30 000 km.
L’ÉQUIPEMENT : finition haut de gamme, la GT offre de série une sellerie cuir/ Alcantara, des sièges électriques, le GPS, des suspensions pilotées… Pour le tout cuir, comptez 800 € minimum, la vision de nuit par caméra infrarouge coûte 1 400 €.
Elle peut parcourir jusqu’à 38 km sans boire une goutte d’essence.
Déclinée progressivement sur plusieurs modèles du groupe PSA, la nouvelle motorisation hybride rechargeable arrive sur la 508. Mais ici, il ne s’agit pas de la version de 300 ch à quatre roues motrices des SUV . Comme sur toutes les versions hybrides rechargeables, le gros intérêt de cette batterie de 11,8 kWh est de permettre à la voiture d’effectuer les trajets du quotidien en mode 100 % électrique. Cette 508 SW peut ainsi parcourir 35 km sur autoroute (avec des pointes à 135 km/h maxi) ou 38 km en ville, sans boire une goutte d’essence. Une autonomie toutefois décevante par rapport à la cinquantaine de kilomètres annoncée par Peugeot. Une fois la batterie vide, le quatre cylindres de 180 ch se met en route, en combinaison avec le moteur électrique. Il consomme alors 8,1 l/100 km en moyenne, contre 8,5 l/100 km pour la version 1.6 PureTech de 225 ch EAT8 GT, facturée 3 500 € * de moins. Le surcoût de l’hybride est donc impossible à rentabiliser, à moins de faire essentiellement des petits trajets en mode électrique. Dommage, car cette version offre un plaisir de conduite supérieur : douce et silencieuse (même lorsque le bloc thermique tourne), elle accélère franchement (28s8 au 1 000 m D.A.) en dépit d’un poids élevé (1 850 kg, soit 258 kg de plus que la version PureTech 225 EAT8). Une masse qui, heureusement, ne se ressent pas à la conduite, grâce notamment à un tarage spécifique des amortisseurs. Ainsi, la voiture se montre aussi agile et dynamique dans les virages que les autres 508 SW. Le confort de suspension, très appréciable, n‘est pas dégradé. Au volant, de petits à-coups de transmission peuvent se faire sentir à l’accélération et à basse vitesse, mais rien de rédhibitoire. Quant au freinage, combiné au système de récupération d’énergie, il requiert un peu d’habitude. Une habitude qui, si l’on opte pour la position “B” du levier de vitesses (elle amplifie le frein moteur à la décélération pour maximiser la recharge), permet quasiment de se passer de la pédale de frein et d’ajouter un côté ludique.
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