Une attente récompen sée
LE VRAI PRIX : pour le lancement, Toyota accorde d’office une remise de 2 000 €. En revanche, aucun bonus n’est prévu.
L’ENTRETIEN : au bout d’un an ou tous les 15 000 km.
L’ÉQUIPEMENT : il est riche, moderne (notamment au niveau des aides à la conduite) et complet sur cette finition haut de gamme Première. A une exception près, sans téléphone portable, il faut rajouter 700 € pour bénéficier du GPS.
Seulement 4,2 l/100 km sur l’ordinateur de bord. Mais difficile de rouler en toutélectrique.
Année après année, la Yaris s’est imposée comme l’un des modèles emblématiques du marché. Evidemment, l’argument du made in France n’est pas étranger à son succès. Mais l’histoireChangement de taille, le bloc essence compte désormais trois cylindres au lieu de quatre. Parallèlement, la batterie lithium-ion, positionnée sous le siège passager, alimente un bloc électrique de 80 ch au lieu de 61 ch auparavant. La puissance combinée atteint ainsi 116 ch (soit 16 ch de plus). En parallèle, la transmission a été totalement revue, afin d’être plus compacte et légère. Concrètement, cela se traduit par un agrément de conduite sensiblement amélioré. En ville, la nouvelle Yaris est un peu plus vive et encore plus douce que la précédente. Elle alterne les modes 100 % électrique et thermique avec une grande fluidité et l’on note que le passage des modes Drive à Reverse (marche arrière) se fait sans temps mort. Un atout lors des manoeuvres. Côté consommation, nous avons relevé 4,2 l/100 km à l’ordinateur de bord lors de notre essai. Certes, cela reste loin des 2,7 l/100 km annoncés par le constructeur mais, en attendant les mesures de notre labo, ce premier résultat est déjà très prometteur. Bref, tous les voyants sont au vert, même si l‘on aurait aimé que les phases de roulage en électrique soient plus longues. En s’éloignant des centres urbains, et en sollicitant davantage le bloc 1.5 essence, la Yaris montre également de meilleures aptitudes qu’auparavant : les relances sont plus franches, mais pas ébouriffantes. Surtout le moteur s’époumone moins à l’accélération, même si la transmission a toujours tendance à vite le faire grimper à haut régime. Un gain sensible pour les oreilles ! Toujours au chapitre confort, les suspensions, douces à faible allure, ont tendance à percuter sur les bosses à grande vitesse. Les jantes 17” de série sur la finition Première ne sont pas un atout, il est vrai. Enfin, le comportement s’améliore lui aussi : cette Yaris est plus réactive et plus précise dans les virages. A bord, la présentation moderne, qui combine des matériaux cossus (plastique souple de la planche de bord) à d’autres durs et sensibles aux rayures, laisse un sentiment mitigé. Côté banquette arrière, l’espace aux jambes n’augmente pas, malgré un empattement en hausse de 5 cm. Les passagers amateurs de moelleux apprécieront cependant la sellerie mi-cuir (de série) à la garniture souple et épaisse. Tous ces progrès ne sont hélas pas gratuits, puisque les tarifs grimpent de 1 800 € à finition identique. Une hausse importante, en partie compensée par la dotation enrichie et une remise de 2 000 € accordée pendant la période de lancement.
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