Edito

Fort des mesures de notre labo indépendant (qui expertise chaque année des centaines de voitures), s’est toujours fait un devoir de dénoncer les chiffres approximatifs communiqués par les constructeurs. Mais pour tout vous avouer, il est un “nouveau” type de, les normes en matière d’hybrides rechargeables restent trop favorables aux constructeurs (et c’est vrai qu’ils en jouent). Ils ont le loisir d’indiquer une conso moyenne (ainsi que des rejets de CO2) sur les cent premiers kilomètres. Pour faire simple, cela permet à une voiture qui aurait 80 km d’autonomie électrique de boire comme une vache sur les 20 km restants (et surtout les suivants) tout en revendiquant une sobriété flatteuse. Pourtant, avec un peu de pédagogie et de volonté des pouvoirs publics, ce type de motorisation, utilisé à bon escient, pourrait être LA solution à moyen terme pour diminuer drastiquement le problème de la pollution automobile. Pour comprendre cela, encore faudrait-il s’y connaître un poil plus en automobile qu’en vélo électrique. Mais il est vrai qu’en ce moment, il est tellement plus facile de s’attaquer aveuglément à la “bagnole” pour faire un 20 heures…