Bons baisers d’Amsterdam…
C’est, en 40 CD, une quasi-intégrale des enregistrements d’Eduard Van Beinum (1900-1959) que livre le label britannique. Lorsqu’il prend seul les rênes de l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam en 1945, suite à la disgrâce de Willem « » de Mozart, les de Bruckner, la ), ainsi que certains des vingt-six volumes réédités par Eloquence, le nouveau pavé ne s’impose pas forcément. Certes, la tentation est grande de se ruer dessus pour la vingtaine de documents radio (la plupart très rares) qu’il contient. Ceux-ci présentent toutefois un intérêt variable : la « » de Beethoven et la « » de Schubert, dont Van Beinum n’a laissé aucune gravure officielle, répondent seulement par intermittence à nos attentes ; grevée d’un tronqué, la de Beethoven électrise, de Debussy de 1941 ensorcelle par ses accents fauves, tandis que les de Schönberg (1951) apparaissent littéralement chauffées à blanc. Côté masterings, soyez sans crainte : Scribendum a repris tels quels ceux des (irréprochables) éditions japonaises et coréennes. Seule l’absence de notice et une présentation rudimentaire privent cette somme, vendue autour de 80 euros, d’un .
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