Charlène Favier, déjà au sommet
![marclarfr2012_article_088_01_01](https://article-imgs.scribdassets.com/5n3gkgxuo08bnn1j/images/fileU3NHS28E.jpg)
lumière des cas de viols et de harcèlements sexuels. Ce contexte a-t-il favorisé l’éclosion de ? explique Charlène Favier. Le manque de représentations sur les violences sexuelles, c’est bien ce que voulait combler Charlène Favier, autodidacte revendiquée qui a découvert le cinéma presqueUne forme d’inadaptation qui, comme souvent, lui a apporté un surplus d’imagination, le goût de la débrouille et du voyage. C’est à un long séjour au sein d’une communauté hippie en Australie qu’elle doit sa rencontre avec les images : Le résultat est un documentaire sélectionné au Figra (Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société), suivi de la création de sa propre société de production, à 23 ans. Après avoir participé à divers stages, elle parvient finalement à écrire dans le cadre d’un atelier de scénario de l’école de la Fémis ce parcours d’une jeune athlète soumise à l’emprise de son coach, à partir d’un vécu très personnel. raconte-t-il son histoire ? Et si grandir, comme le montre aussi ce récit initiatique, c’était justement s’affranchir du regard (et des attentes) des adultes ? Dire non pour imprimer sa patte à l’image, comme ces descentes à ski où le personnage principal, joué par la merveilleuse Noée Abita, s’envole entre ivresse et vertige. Dire non pour rappeler qu’un prédateur, aussi complexe soit-il, n’en est pas moins un prédateur (le toujours impressionnant Jérémie Renier). rappelle la réalisatrice : Rendre humain son bourreau, c’est mieux expliquer son silence. Ainsi que l’omerta qui a longtemps régné dans le milieu opaque du sport de compétition.
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