Lac du Der La nature en point d’orgue
Ils sont d’ailleurs plus d’un million deux cent mille visiteurs à le fréquenter chaque année, venus non seulement des quatre coins de France, mais aussi de Belgique, des Pays-Bas, d’Allemagne ou du Royaume Uni.
Qu’importe, au lac du Der ce n’est pas la place qui manque puisque, fort de ses 48 km2, il coiffe celui du Bourget au classement des plus grands lacs d’eau douce, loin il est vrai derrière les 230 km2 de la partie française du lac Léman.
Et si cette superficie maximale varie au fil des saisons pour se réduire à son minimum à la fin de l’automne c’est précisément à cette période que l’on peut profiter des vues les plus saisissantes, faites de subtiles nuances de couleurs dont le regard ne se lasse pas.
Cette harmonie visuelle on la doit autant à la collaboration fructueuse de l’homme et de la nature qu’à l’incontournable oeuvre du temps…
Car il faut remonter en 1938 pour retrouver la création de la première tranche de retenue d’eau. Ce sera ici, en pleine Champagne humide, aux confins des départements de la Marne et de la Haute-Marne que sera créé le réservoir de Champaubert alias le « Lac du vieux Der ».
Ces terres marécageuses de nature argileuse restaient peu exploitées et en partie couvertes par la forêt de Der, dont le nom emprunté à la langue celte désigne le chêne, essence encore dominante dans la région. L’idée de base était de faire obstacle à la longue série des crues de la Marne en retenant les eaux de son affluent,
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