Le calendrier se précise

n France, en Italie et en Espagne, l’étau se desserre petit à petit. Avec le déconfinement progressif mis en place dans la plupart des pays européens, les pilotes se remettent à la pratique de la moto. Du côté de Tavullia, Valentino Rossi et les pilotes la VR46 Academy ont repris la route du MotoRanch, et même celle du circuit de Misano où le nonuple champion du monde a pu s’entraîner avec sa Yamaha R1. Les nombreux pilotes MotoGP installés en Andorre peuvent désormais s’aventurer en Espagne où la plupart pratiquent le motocross. explique Carmelo Ezpeleta, le promoteur du MotoGP. Huit mois après avoir franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Valence, le 17 novembre dernier, les pilotes MotoGP devraient donc pouvoir reprendre du service sous le cagnard estival. Attaquer en juillet à Jerez n’est pas pour déplaire à Fabio Quartararo, lui qui, l’an dernier, avait signé en Andalousie sa première pole position en MotoGP.  , rappelle-t-il. Ce qu’il a finalement fait à Barcelone, circuit qui devrait également être de la partie. À moins d’une aggravation de la situation sanitaire, menace qui n’a malheureusement pas fini de planer sur le monde du sport, le plan serait ensuite de mettre le cap sur la République tchèque pour se retrouver sur le circuit de Brno, qui figurait au calendrier initial, le week-end du 9 août. , avance Hervé Poncharal, le patron de Tech3 et par ailleurs président de l’association des teams de Grands Prix. Ce premier volet de compétitions est aujourd’hui calé. tempère Ezpeleta, L’idée du patron de Dorna Sports serait ensuite d’enchaîner avec l’Italie et le circuit de Misano, dont les responsables ont fait savoir leur volonté de maintenir le Grand Prix de Saint-Marin. Là encore, une ou deux courses devraient être organisées en septembre. , poursuit Poncharal. Une ou deux courses à chaque fois, avec la possibilité d’une escapade entre les épreuves espagnoles du côté de la Sarthe, Claude Michy, le promoteur du Grand Prix de France, ayant en effet obtenu de l’ACO un créneau pour le week-end des 10 et 11 octobre. Si le passage des frontières s’assouplit, l’aller-retour entre l’Espagne et la France ne devrait pas poser de problèmes.   précise le patron du team Tech3. (à savoir une quarantaine pour les équipes MotoGP officielles, vingt-cinq pour les teams indépendants, vingt pour les équipes Moto2 et quinze pour les teams Moto3) Si l’épidémie de Covid-19 venait à refluer mondialement, quelques épreuves outre-mer pourraient être aussi envisagées entre la fin de mois d’octobre et le 13 décembre, date butoir pour conclure le championnat. Razlan Razali se démène pour que Sepang puisse accueillir fin novembre ce qui serait la finale du championnat MotoGP. explique Poncharal. Au point où ils en sont, les pilotes MotoGP seraient déjà très heureux de pouvoir disputer une douzaine de courses en Europe cette année.  , insiste Fabio Quartararo. Déterminé à monter régulièrement sur le podium et à aller chercher sa première victoire en MotoGP, le Français sait qu’il ne faudra pas se laisser griser par la frustration nourrie par les longues semaines de privation qu’il vient de vivre. prévient-il. La moindre blessure pourrait en effet coûter très cher. conclut Fabio. Vivement le 19 juillet!