Luc1 ou le Supermotard en mode 2.0
e team Luc1, c’est d’abord une extrapolation du nom de son boss, Ludovic Lucquin, ex-pilote de motocross de haut niveau, qui a brillé à la fin des années 80 (champion de France SX 250 en 1989, MX 500 en 1990, pilote en GP 500, etc.). Avec un « 1 » pour montrer le chemin, comme un objectif à atteindre, la volonté de faire bien, et si ce n’est d’obtenir la première place, de faire en sorte de s’en approcher. Le team Luc1, on pourrait aussi l’appeler le team Luc2.0, rapport à sa manière de travailler en prenant comme support – et vecteur de développement – les réseaux sociaux. Une démarche plus convenue aujourd’hui, mais une méthode de précurseur il y a près de 15 ans au moment de la création de l’équipe française. , indique Ludovic. Pilote professionnel de motocross dans les années 90, c’est en simple amateur qu’il découvre le Supermotard en 2004, juste pour le plaisir. D’emblée, la discipline lui plaît, le côté technique de la préparation des machines, la finesse du pilotage exigée, l’ambiance dans le parc coureurs, et l’envie de tout réapprendre. Et puis à cette époque, le Supermotard, mené par le promoteur Alain Blanchard, est une discipline qui compte dans le paysage motocycliste français. Les usines s’engagent, soit directement comme KTM, soit par le biais de leurs importateurs comme la SIMA de Marcel Seurat, pilier incontournable de cette série. Le paddock a de l’allure, la compétition est C’est le moment où Thierry Maniguet, le boss de chez Ixon, lui dit: , avance Ludovic. En janvier 2007, il crée son team: Des risques, Ludovic n’a jamais eu peur d’en prendre, ce qu’il rappelle à ceux qui lui reprochent d’être aujourd’hui le team incontournable sur la scène du Supermotard:
