Vanity Fair France

« CRASH ? UN FILM POUR CEUX QUI DÉTESTENT LES VOITURES »

La première fois que David Cronenberg a ouvert Crash, le roman le plus célèbre et le plus fou de JG Ballard (peut-être parce qu’il est son plus réaliste), ce fut pour mieux le fermer. Le réalisateur canadien, pourtant adepte d’un imagier extrême, a expliqué ne pas avoir supporté la littérature clinique du romancier anglais, son usage d’un lexique médical pour décrire des coïts mutants nés de la collision des corps avec la tôle d’automobiles accidentées, ses personnages désaffectés en quête d’une sexualité nouvelle dans un monde réduit à des échangeurs autoroutiers, des parkings et des pistes d’aéroport, géographie de béton cadencée par la circulation incessante des voitures et des fluides (sang, sperme, et autres sécrétions naturelles).

La rencontre, pourtant, semblait tenir de l’évidence. N’ont-ils pas tous deux consacréLe film qu’il en a tiré, sommet d’épure déviante, n’a pas pris une ride depuis sa présentation (houleuse) à Cannes en 1996.

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Vanity Fair France

Vanity Fair France3 min de lecture
Édito
La première fois que j’ai entendu parler de François Civil, c’était pour un film qui n’est jamais sorti en salle: Made in France, de Nicolas Boukhrief, l’histoire d’une cellule islamiste déterminée à perpétrer une série de massacres à Paris. Ce thril
Vanity Fair France1 min de lecture
SILENCIO, Ça Tourne!
Paris-New York, aller simple. Depuis le mois de février, le club parisien conçu par David Lynch fait vibrer les belles nuits de Manhattan. Treize ans après sa naissance, ce laboratoire noctambule, fait aussi bien de clubbing que de performances et de
Vanity Fair France3 min de lecture
Vanity Fair France
Les Publications Condé Nast – 91-93 rue de Richelieu, 75002 Paris – téléphone 01 53 43 60 00 Pour envoyer un e-mail, les adresses se composent comme suit : initiale du prénom + nom (collés) @condenast.fr RÉDACTION European Editorial Director Simone

Associés