STRATOSPHÉRIQUE
Mission : remonter dans le temps pour traduire ce qui se passe au volant des supercars de Porsche, et retracer l’évolution de l’espèce. Une espèce endémique à Weissach, où des cerveaux en ébullition s’ingénient sans relâche à générer des sensations.
Pile au croisement entre les vitrines technologiques et les bêtes de course. Direction le circuit de Mortefontaine, pour un rendez-vous avec le tiercé ultime des porschistes.
Futur antérieur
LA PÉDALE D’ACCÉLÉRATEUR DE LA 959 DONNE L’IMPRESSION D’ARMER UNE CATAPULTE. PROGRESSIVEMENT, L’AIGUILLE DU COMPTE-TOURS MONTE À 5 000, ET LÀ… C’EST LE DOUBLE FOND : L’EXPLOSION !
S’installer au volant de la 959, c’est réaliser un rêve d’enfant. Et replonger à une époque où 4 roues motrices et 450 ch tenaient du miracle technologique. L’habitacle est, comme je l’imaginais, sans bavure, avec des compteurs droits comme des i, et une ergonomie qui coule de source. Mais contrairement à la Carrera GT et la 918, qui donnent l’impression d’être assis dans des navettes spatiales, la 959 procure celle d’être dans… une Carrera. Enfin, en apparence. Surtout sur ce modèle d’essai, dont les particularités sont absolument exceptionnelles, nous y reviendrons.
