24 ANS... ET 30 TOURS PLUS TARD
Il est là, assis sur la plus haute marche du podium, déserté par Carlos Sainz et Lance Stroll, ses dauphins du jour qui ont compris que Pierre Gasly avait besoin de quelques instants de solitude. Des confettis multicolores lâchés au moment de la célébration collent à sa combinaison trempée de sueur et de champagne. Le regard du Français se perd là-bas, au loin, au bout de cette interminable ligne droite des stands, vers la première chicane où quelques minutes plus tôt il a résisté avec bravoure et calme à l’ultime assaut de la McLaren de l’Espagnol Carlos Sainz. Le jeune Normand commence à mesurer l’ampleur de son exploit. Il sait qu’il va être emporté par un tourbillon médiatique étourdissant et épuisant, que bientôt il ne s’appartiendra plus. Alors, il revit cette fin de course, pour ne jamais l’oublier. Pour Sport Auto, Pierre Gasly en a rembobiné le film.
Une safety car mal venue
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