Jusqu’au bout de la nuit…
La veille du départ de cette 88e édition des 24 Heures du Mans, Sébastien Buemi est soucieux : « Il y a davantage de gentlemen drivers cette année, et ils n’ont eu qu’une séance d’essais pour rouler de nuit. Du coup, ils ne savent pas tous où se placer sur la piste, et ça s’annonce vraiment compliqué. D’autant que cette nuit sera plus longue que d’habitude et qu’il risque de pleuvoir ! Sincèrement, je redoute le pire… » Le pilote suisse, qui brigue une troisième victoire consécutive au volant de sa Toyota, n’est pas le seul à craindre ce qui se présente comme la nuit de tous les dangers. Mais il faut reconnaître qu’avaler dans l’obscurité les 13,6 kilomètres de la piste à 250 km/h de moyenne n’est pas un exercice aisé. Bien sûr, la visibilité en prend un sérieux coup : « Tu ne peux pas anticiper comme sur le sec lorsqu’il y a des débris ou du gravier, explique le Gascon Patrick Pilet, douze éditions au compteur. Et puis, les repères de freinage sont différents. Moi, »
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