Il faut penser à la bonne santé de toutes les espèces
C’est un fait marquant des derniers mois : aucun gouvernement ne regarde plus à la dépense quand il s’agit de trouver un vaccin, comme le prêchent nombre de microbiologistes, écologues, vétérinaires, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) – bien moins médiatisée et financée que l’OMS. Les sommes considérables versées contre le Covid-19 ne serviront à rien si l’on continue de multiplier les contacts avec une faune sauvage stressée (chauve-souris, pangolins, civettes et autres primates ou rongeurs…) à grands coups de déforestation, de braconnage, d’élevage illégal. Ou si l’on persiste à négliger le bouillon de culture animal entretenu par notre demande croissante en protéines : la planète compte certes 7,5 milliards d’humains, mais aussi 1,7 milliard de bovins, près de 1 milliard de porcs, plus de 20 milliards de volailles… qui nous sont si proches.
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