Et si la solution ne venait pas d’un vaccin?
Depuis le début de la pandémie, les vaccins focalisent toute l’attention. Plus de la moitié des quelque 9,1 milliards de dollars de financements publics, philanthropiques et industriels dédiés à, regrette Philippe Karoyan. Ce chercheur français au Laboratoire des biomolécules de Sorbonne-Université s’intéresse à des molécules qui pourraient nous protéger du virus : des peptides composés de 27 acides aminés naturels, qui viennent se fixer sur le récepteur du virus – la protéine Spike –, l’empêchant ainsi d’interagir avec nos cellules. in vitro L’objectif est donc de formuler le peptide en un spray nasal qui permettrait d’empêcher l’infection dès son point d’entrée. Et puisque ces peptides n’interagissent pas avec les cellules humaines mais uniquement de façon mécanique avec le virus, ce procédé pourrait être proposé en tant que dispositif médical, permettant d’accélérer le développement. À côté de cette approche, 350 molécules thérapeutiques sont actuellement développées dans le monde: antiviraux, anti-inflammatoires, anticorps monoclonaux, etc., dont une cinquantaine déjà en phase 3 d’essai clinique. commente l’immunologiste Philippe Kourilsky, ancien directeur de l’Institut Pasteur. Bref, les solutions ne viendront peut-être pas que des vaccins.
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