La chef de guerre bénie de Dieu
Une bonne catholique dévouée à la France, venue en aide au royaume chrétien armes et bannière en main sur injonction du Ciel. Plus de vingt ans après sa mort à Rouen, c’est un portrait diamétralement opposé à la Jeanne sorcière et dévoyée de 1431 que vont dépeindre les témoins, théologiens et juges qui prennent part à son procès de réhabilitation. Ceci après que Charles VII a décidé de faire la lumière sur une procédure judiciaire complexe à laquelle il n’aura que tardivement accès : « Pendant des années, le roi va ignorer le contenu du procès et, rappelle l’historien Olivier Bouzy. » À la demande officielle de la famille de Jeanne, et sur incitation du roi, l’ouverture d’un nouveau procès destiné à réparer la réputation d’une innocente est donc ordonnée.
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