À Monaco, infinie céramique
n faisant dialoguer 120 œuvres internationales de la fin du XIX siècle jusqu’à nos jours, Cristiano Raimondi, commissaire invité de l’exposition « Artifices instables – Histoires de céramiques », ne revendique pas souligne Marie-Claude Beaud, directrice du NMNM. Une diversité d’expérimentations et de techniques qui se lit aussi bien dans les créations de Picasso et d’Albert Diato que dans celles de Ron Nagle, Magdalena Suarez Frimkess, Simone Fattal, Johan Creten, Aaron Angell, Brian Rochefort ou Chiara Camoni. L’exposition met également en lumière combien la relation entre art et commerce peut, parfois, être fertile. En collaborant avec l’atelier Madoura, à Vallauris, Picasso a prouvé que la reproduction en série et l’art n’étaient pas antinomiques. Au même moment, en plein Mississippi, Georges Ohr, l’autoproclamé gagnait sa vie non pas avec ses pièces matérialisant en terre l’expressionnisme abstrait, mais en produisant des bibelots-souvenirs. Par ailleurs, comme le raconte si bien Cristiano Raimondi, la Poterie de Monaco est elle-même [signées Eugène Baudin, NDLR] Une démonstration de pollinisation croisée, équilibrée et réjouissante, entre l’art et le marketing, comme cela existe… parfois.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits