BSL, le goût de l’inattendu
ntrer chez BSL, c’est s’offrir un voyage vers des territoires peu explorés du design, portés par des créateurs audacieux. Dix ans que Béatrice Saint-Laurent n’écoute que son intuition. raconte la galeriste, qui à la limite de l’art et du design. Une direction artistique ambitieuse, personnelle et admirablement intemporelle. Aujourd’hui, à Saint-Germain-des-Prés, Béatrice conte l’histoire de cette décennie. On y verra les lampes dessinées par Noé Duchaufour-Lawrance, qu’elle présentait à ses débuts dans un espace organico-futuriste du Marais conçu par le designer, ainsi que le paravent en bois et métal, brut et ciselé, d’une recrue récente, François Mascarello. Les dernières pièces du fidèle Nacho Carbonell, en sable et silicone – que l’on dirait sorties des abysses –, jouxtent les bibliothèques inspirées de l’art cinétique de Charles Kalpakian, en métal laqué, martelé et guilloché… Des pièces minimalistes ou baroques, toujours intrigantes, à l’image des œuvres de deux autres découvertes. La designer israélienne Ayala Serfaty, qui transforme la laine, la soie et le lin en « peau » dont elle fera des canapés, des lampes ou des totems. Et, tout aussi surprenant, le travail de Pia Maria Raeder, qui offre une interprétation de la nature en travaillant le hêtre pour qu’il ressemble à de la céramique. confie la galeriste. Une sensibilité qui a conquis les États-Unis, désormais son premier marché. Pour pallier le manque de foires et autres événements, elle va multiplier les vidéos afin de poursuivre son dessein: révéler l’univers foisonnant d’artistes singuliers.
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