Les belles histoires de Keith
Oh, Canada !
1977
Au milieu des seventies, Keith Richards est un habitué des descentes de police, mais celle-ci les surpasse toutes et menace de faire dérailler les Rolling Stones à leur apogée. En février 1977, des policiers canadiens trouvent environ 30 grammes d’héroïne dans sa chambre d’hôtel. Accusé de détention dans le but de revendre et risquant une longue peine de prison, Richards verse une caution et obtient un visa spécial lui permettant de suivre une cure de désintoxication expérimentale aux États-Unis. Lorsque son affaire est jugée, en octobre 1978, “il y avait cinq à six cents personnes devant le tribunal quand j’arrivais, scandant ‘Libérez Keith, libérez Keith’”, a raconté le guitariste. Entre le soutien des fans, une accusation peu convaincue et une défense musclée, Keith est jugé coupable mais échappe à la prison. (Sous caution, il a même fait la fête avec Margaret, la jeune épouse délurée du Premier ministre canadien, Pierre Elliott Trudeau, qui fréquentait le groupe.) Sa peine d’intérêt général : donner un concert caritatif pour les aveugles, clin d’oeil à Rita, fidèle fan aveugle des Stones, qui a coincé le juge et a plaidé en faveur de Keith. “Elle venait à nos concerts en stop. Cette fille ne craignait rien, a écrit Richards en 2010, dans Life, ses mémoires. L’amour et le soutien de [fans] comme Rita m’étonnent encore.”
Pas de sommeil, pas de souci
1992
a déclaré Keith à un journaliste en 1992. Sa capacité à ne pas dormir est en effet étonnante. Il a enregistré “Before They Make Me Run” ( 1978) en cinq jours de studio non-stop. ( a-t-il écrit dans ). Mais son record est quasiment deux fois plus long :
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