L’HEURE DE LA RIPOSTE
« La peur va changer de camp. Les islamistes ne doivent pas dormir tranquilles dans notre pays », lance Emmanuel Macron. Des paroles, mais aussi des actes. Dans les heures qui suivent l’attentat, le ministre de l’Intérieur annonce qu’il va accélérer l’expulsion de 231 étrangers fichés pour radicalisation. C’est lui qui donne le ton, demandant l’interdiction du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et la fermeture de la mosquée de Pantin. La stratégie est de harceler juridiquement organisations et individus. La cible : les vecteurs de propagande, qui, par le biais des réseaux sociaux, construisent le cyber-islamisme.
A L’ELYSÉE, LE PRÉSIDENT RÉUNIT UN CONSEIL DE DÉFENSE EXCEPTIONNEL
La voix n’est pas assurée et le ministre cherche encore ses mots. Accablé par une peine palpable, Jean-Michel Blanquer les égrène : «Atroce », « terrible », « inimaginable République, pour ajuster le meilleur des hommages au professeur assassiné par un terroriste islamiste. « Comme les hussards noirs, Samuel Paty transmettait des savoirs et des valeurs de la République. Il en est l’une des plus belles figures. Ce que nous avons à faire aujourd’hui, c’est recréer l’esprit hussard noir et l’adapter au XXI siècle », insiste-t-il.
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