Édito
au début des années 2000, le tout premier numéro que nous avons élaboré comportait un comparatif d’écrans plats. Or, sans grande surprise, le verdict était plutôt amer : aucun (et on dit bien : aucun) de ces écrans ne se cathodiques), puis les surpassent. La vérité, c’est que les écrans ont, bizarrement, toujours un coup d’avance sur les supports, et que ce coup d’avance ne les avantage pas forcément. Les premiers écrans plats «HD ready» sont apparus à une époque où il était question, au mieux, de DVD. Résultat : les technologies d’upscaling pas encore très au point donnaient des résultats lamentables, et on se demandait bien à quoi pouvaient servir tous ces pixels. Cela ne s’est pas arrangé avec le Full HD. Quand le Blu-ray a commencé à s’imposer, on a enfin obtenu une adéquation entre la source et le diffuseur. Ouf ! Seulement voilà : les téléviseurs 4K sont arrivés à leur tour, et les contenus, eux, sont restés à la traine. Aujourd’hui encore, l’équipement en sources 4K n’est pas une affaire entendu dans les foyers. Bien sûr, il y a le streaming... à condition de profiter d’une excellente connexion Internet (autant dire que les abonnés ADSL de coins un peu reculés peuvent mettre leur mouchoir dessus). Et qui, parmi le grand public, a vraiment compris qu’il existe des lecteurs 4K ? Il est fort possible que la PS5 puisse jouer le rôle qu’avait déjà joué la PS3 en son temps pour démocratiser le support physique 4K, et faire entrer cette résolution dans les moeurs. En attendant, nombreux sont les acheteurs lambda qui se demandent encore pourquoi leur nouvel écran offre moins de piqué que le précédent quand ils regardent un DVD en résolution standard...
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