Des livres en enfer
Les livres sont parfois plus puissants que la nitroglycérine. Dita Kraus en sait quelque chose, elle qui, du haut de ses 14 ans, de H.G. Wells… – au sein d’une école à demi clandestine installée dans un baraquement. Leur possession pouvait valoir condamnation à mort, les nazis t ra q u a n t , c o m m e d’autres dictatures après eux, tout ce qui incite à réfléchir… Son extraordinaire histoire a déjà fait l’objet d’un récit de fiction, , paru en juin aux éditions Flammarion sous la plume de l’écrivain espagnol Antonio G. Iturbe. Dans son autobiographie, Dita Kraus livre un précieux témoignage sur la vie d’enfant dans les camps, avant de revenir sur son émigration en Israël au sortir de la guerre, dans un kibboutz, pour échapper aux Soviétiques. Puis sur sa vocation de professeure et de passeuse d’histoires qui ne l’a jamais quittée : à 91 ans, Dita Kraus, qui vit non loin de Tel-Aviv et voyage chaque année à Prague, continue de témoigner sans relâche pour honorer la mémoire des victimes de la Shoah.
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