Éric Reinhardt L’ART DE SE PERDRE
Vous aussi, vous en avez soupé des romans minimalistes qui n’utilisent qu’une seule voix pour ne parler que d’un sujet, et qui, à force de distanciation, finissent par se ressembler tous, à la façon des meubles d’une même gamme Ikea ? Alors n’hésitez pas à plonger dans les beautés biscornues de ces Comédies françaises – l’antithèse des romans où rien ne dépasse – et dans l’inspiration vertueusement polymorphe d’Éric Reinhardt ! Vous y verrez une rareté française: un excellent auteur capable de prendre des risques.
Salué dès son premier livre (, 1998), Éricdont les murs dégoulinaient de gluances sentimentales)Souvent, il donne envie d’applaudir Ajoutons que son romantisme porté en bandoulière fait de lui un anachronisme vivant – d’ailleurs, il persiste et signe dans en donnant corps à un Dimitri, 27 ans, journaliste et des rencontres qu’il provoque lorsqu’il le veut bien. Et quand tant de livres se fondent sur un argument minuscule, Reinhardt multiplie les pistes.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits