IMPER ET PASSE
Comment expliquer qu’une série dont le comédien principal est décédé depuis neuf ans fonctionne encore aussi bien à chacune de ses rediffusions ? Qu’un personnage sans autre extravagance qu’une Peugeot décatie et un basset Hound atterré, sans cascades ni recours aux armes à feu ou aux arts martiaux, ait su trouver si distinctement sa place au sein d’un bestiaire télévisuel héroïque ? Et que 18 saisons d’enquêtes où l’identité du coupable est dévoilée d’office n’ont de cesse de captiver le public ? Outre son charme quelque peu compassé – particulièrement sur l’exceptionnelle période courant de 1971 à 1978 – et sa plongée dans la Californie des nantis de l’époque, brille avant tout par la performance de son interprète principal, Peter Falk, comédien fétiche). Il ne faudrait pas non plus éluder la longue liste de metteurs en scène de grand talent qui se sont succédé, l’intervention d’acteurs et d’actrices parmi les meilleurs de leur génération pour camper des assassins plus roués les uns que les autres ainsi qu’une machinerie narrative particulièrement bien pensée. s’étonnait encore Falk à la fin des années 90. Columbo ”
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