Rachel Burke
Et soudain, alors que toute la mode commençait à porter le deuil, Rachel Burke dépouilla son Christmas Tree et dégaina ses robes en guirlandes de Noël. Ses vestes à franges métalliques violettes, fuchsia, bleues, vertes, or. Ses pendants d’oreilles à perles, charms et cabochons dépareillés. Ça brille commeL’Officiel. Bizarre comme les bacchanales en tulle de Molly Goddard ou de Tomo Koizumi ? Bizarre comme le nouveau romantisme biberonné au vintage de Matty Bovan ? Sa marque de fabrique à elle est comme tombée du ciel (ou du sapin) : “Suivront d’autres pièces de prêt-à-porter accompagnées de premières suspensions ou expériences immersives à base de franges. Ces “Tinstallations”, Rachel Burke ne les envisage pas comme des déclinaisons mais comme les jalons d’une réflexion globale. L’idée ? Multiplier les mises en pratique d’un matériau de récupération pour trouver et véhiculer du sens. La manière dont Alexander McQueen, Meadham Kirchhoff ou Viktor & Rolf ont révolutionné le genre avec des matériaux nouveaux, des formes nouvelles, inspire aussi Rachel Burke. Tout comme l’approche dés-inhibée de ses contemporains Goddard, Koizumi et Bovan :
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