Michel Aoun, président du Liban « LA CLASSE POLITIQUE PROTÈGE LES CORRUPTEURS »
Paris Match. Regrettez-vous d’être le président du Liban ?
Michel Aoun. Absolument pas ! Certains parmi mes partisans déplorent le fait que je traverse cette période difficile et délicate. D’autres pensent, au contraire, que ma présence est une chance parce qu’ils ont confiance en moi et en ma volonté d’aller jusqu’au bout pour sauver mon pays. Et puis il y a ceux qui, sous le coup de la colère et de la peine, crient leur révolte et demandent ma démission. Une chose est sûre, je n’ai jamais fui devant la responsabilité. J’étais ainsi en tant que militaire jusqu’à devenir chef de l’armée. J’étais également ainsi dans mon engagement politique… Je ne changerai pas aujourd’hui dans ce palais présidentiel de Baabda.
Comment comptez-vous mettre fin à la corruption ?
A travers l’application des lois. Une première étape fondamentale dans la lutte contre la corruption
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