Le train-train quotidien
Quand on lui demande ce qu’il pense de la série adaptée du Jean-Marc Rochette se réjouit que celle-ci ne reprenne pas la structure très particulière de Jacques Lob. C’est pourtant ce malaise, cette violence frontale retranscrits par une topographie horizontale toujours plus oppressante qui en fait une œuvre intemporelle n’ayant rien perdu de sa puissance évocatrice. En reléguant au second plan la charge sociale au profit d’une enquête criminelle greffée superficiellement, cette version télévisée passe à côté de son sujet et aseptise la substantifique moelle de ses illustres aînés. Une impression renforcée par des personnages manquant singulièrement de charisme (à l’exception de Jennifer Connelly) et par une direction artistique très plate. On attendra toutefois une potentielle seconde saison aux alléchantes promesses pour parler de sortie de route ou non.
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