Amaia, la route comme « thérapie »
Nyon, Suisse
« Mes parents étaient très débrouillards, certes parfois par soucis économiques, mais surtout par volonté d’être « capables » de surmonter les problèmes. Je pense que ma curiosité pour la mécanique fut éveillée à ce moment-là.»
Roaditude – Amaia, qui êtes-vous? Pouvez-vous nous parler de vos origines, et de votre parcours?
Je m’appelle Amaia et je suis née au Pays Basque espagnol. Je suis la deuxième de trois soeurs et ai eu une enfance heureuse. J’ai grandi dans un petit village de montagne et ai fait des études d’ingénieure en mécanique qui m’ont permis de me former, en Espagne et en Suisse en passant par la France. L’amour et les opportunités professionnelles m’ont installée en territoire helvétique depuis. Après des années de travail dans différents secteurs de l’ingénierie comme l’horlogerie, la construction de façades ou encore dans la recherche et l’innovation, j’ai voulu couper les ponts. Depuis avril 2018, je me suis lancée dans un long voyage direction Singapour, avec mon compagnon Marvin, chacun sur une moto.
La moto, justement, c’est l’une de vos grandes passions. D’où cela vous vient-il?
Je ne suis pas certaine de savoir. Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours montré beaucoup d’intérêt pour les machines en tout genre. J’ai passé beaucoup de temps dans le garage de mon père, une espèce de cave de plus de 100 m2 où je trouvais beaucoup de vieux engins qui ne marchaient plus. Je me souviens du moteur de notre
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