Samuel Beckett : fin de partie
Les derniers mois de la vie de Samuel Beckett, en 1989. Il a trouvé refuge dans une maison de retraite, dans le 14 arrondissement de Paris. Il souffre depuis longtemps d’emphysème. Sa femme, Suzanne, est décédée le 17 juillet. Il marche avec difficulté. C’est un grand vieil homme sec immobilisé par l’âge, la maladie et le chagrin d’avoir perdu Suzanne. Comme à son habitude, il parle peu. De moins en moins. C’est un taiseux taciturne. À qui fait-il penser ? Aux personnages de son – c’est le nom de la maison de retraite –, œuvre dont l’originale écriture est tout à fait digne du grand écrivain, prix Nobel de littérature en 1969, qu’elle admire au point de s’être emparée de sa fin de vie.
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