Daily Mail
Vu de l’étranger, le est peu connu. Pourtant, c’est l’un des plus puissants, si ce n’est le plus influent des quotidiens britanniques. Sa diffusion talonne celle du avec près de 1,2 M d’exemplaires par jour. Si l’onDaily Mail , explique Julie Firmstone, professeur associée de journalisme à l’université de Leeds. détaille Charlie Beckett, directeur de l’institut Polis à la London School of Economics. Daily Mail poursuit le professeur de journalisme. Le quotidien est vivement critiqué pour ses et ses prises de position xénophobes et homophobes. Après les attentats de novembre 2015 à Paris, une caricature du faisait ainsi le lien entre réfugiés syriens et terroristes, mettant en scène un groupe de personnes, parmi lesquelles des femmes en niqab et des hommes armés, traversant la pancarte avec une nuée de rats à leurs pieds. Le ton est vindicatif, sans nuances. En novembre 2016, après un jugement de la Haute Cour décidant qu’un vote du Parlement était nécessaire pour activer l’article 50 du traité de Lisbonne, le quotidien a publié en une la photo de trois juges, accompagnée du titre , révélant aussi l’homosexualité de l’un des juges. Le sulfureux quotidien appartient au milliardaire Jonathan Harmsworth, 4 vicomte Rothermere, issu d’une longue dynastie de la presse vieille d’un siècle. Fervent partisan du parti conservateur, le a été particulièrement virulent dans sa couverture du Brexit. Depuis l’arrivée aux commandes d’un nouveau rédacteur en chef, Geordie Greig, fin 2018, le quotidien a adouci ses attaques contre l’Union européenne.
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