LES ANIMAUX, NOUS LES AIMONS, SAUVONS-LES 4.LE TIGRE
DES CANICULES DU BENGALE AUX BLIZZARDS DE SIBÉRIE, SA BEAUTÉ ET SA PUISSANCE ONT RÉGNÉ SUR LA FORÊT PENDANT DES SIÈCLES. AUJOURD’HUI, LES DERNIERS SURVIVANTS SONT PLUS NOMBREUX EN CAPTIVITÉ QU’EN LIBERTÉ
Tous crocs dehors, ces tigres de l’Amour ne doivent pas leur nom à l’intensité de leur parade amoureuse, mais au fleuve de Sibérie, le royaume dont ils sont originaires. C’est pour se disputer un bout de territoire que ces deux mâles s’affrontent. Pour le plus grand félin de la planète, pas d’allié. Il se débrouille seul, sauf dans ses premiers mois : les petits connaissent une telle symbiose avec leur mère que les coups de langue suivent le même rythme lorsqu’ils vont boire. Après les avoir allaités, la tigresse leur apporte de petites proies, puis elle leur enseigne l’art de la chasse. A 18 mois, ils sont majeurs et parés pour la vie.
ILS AIMENT LA SOLITUDE, ONT DEUX OU TROIS FEMELLES ET CHASSENT TOUT RIVAL DE LEUR TERRITOIRE
LE CERVIDÉ EST LE MENU ROYAL DE CE CHASSEUR EXCEPTIONNEL, QUI FAIT DES BONDS DE 10 MÈTRES
Il n’est pas plus gros que sa proie préférée : le sambar. Alors pour s’offrir un festin sans risquer un coup de corne, le tigre du Bengale compte sur la ruse. Il chasse surtout à l’aube ou au crépuscule, quand la lumière repeint le paysage de teintes mordorées, proches de son pelage. La pénombre est aussi propice au camouflage. Ce super prédateur était tapi sous un arbre, les
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